1995... UNE NOUVELLE MAIRIE POUR CRESSY

Publié le par taalou76

1995... Cressy a une nouvelle mairie! Nouvelle mais ancienne, car la salle faisant office de mairie, qui se situait dans le bâtiment de l'école communale, est transférée dans un bâtiment beaucoup plus grand et au charme indéniable: l'ancien presbytère de Cressy, vide depuis 1992, date du décès de l'abbé Lourier, dernier curé cressois!
Le presbytère sera rénové avec beaucoup de goût et beaucoup de respect pour son architecture qui est mise en valeur. L'intérieur est réaménagé pour les besoins administratifs et les mises aux normes de la sécurité.
Les anciennes chambres, l'ancienne salle à manger, l'ancienne cuisine et l'ancienne salle de catéchisme, sont aujourd'hui le secrétariat, la salle de réunions, la salle des mariages et la cuisine de la cantine de l'école. 
A l'étage, la biblothèque municipale fut aménagée. Cette transformation intérieure a cette fois encore respectée totalement le charme et la richesse de ce bâtiment: les ouvertures et les boiseries furent conservées.

Cette nouvelle mairie conserve l'ambiance du 18ème siècle, et elle est le symbole même de notre village. Elle pose fièrement au centre du village, au milieu de son espace vert aménagé.
Les travaux de rénovation de bonne qualité ont été effectués par des artsians locaux (Auffay, Saint-Germain-d'Etables, Saint-Ouen-du-Breuil, Tôtes, Criquetot-sur-Longueville...)

Cette transformation d'un ancien presbytère en maison commune est un réel et bel exemple de sauvegarde de notre patrimoine rural. Aujourd'hui beaucoup de presbytères sont vides. Cressy reste un exemple en la matière.

Lors de l'inauguration de cette nouvelle mairie en 1995, étaient présents Annick Bocandé, conseillère générale du canton de Bellencombre, Charles Revet, président du Conseil Général de Seine-Maritime, Roger Fossé, sénateur-maire d'Auffay, la famille d'Adrien Lourier venue des Pays-Bas, et une foule nombreuse de Cressois et de gens des villages alentours.

inogurat.jpg                                                               Lors de la coupure du ruban inaugural

Je vais donc conclure que c'est dans la maison du passé que le futur se construit.

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